lundi 28 avril 2008

Parce qu'il n'y a pas que de la musique sous les ponts de Paris



via rue89

Les ponts et passerelles en ont ras la casquette des balades romantiques et des pique-nique pornographiques. Ces nobles architectures ne demandent qu’à sortir de ces archétypes triviaux imposés par notre société crispée. De la singularité que diable! Du détournement parbleu! Figurez-vous que ces élégants ouvrages recèlent un potentiel musical prodigieux: instrument de musique "naturel", le pont offre une multitude de sons atmosphériques et organiques.

Pour enregistrer le langage mélodique des ponts, suivez cette recette ultra simple: scotchez des capteurs piézo (ceux des guitares électro-acoustiques) sur les surfaces vibrantes du pont. Ou aimantez sur un pylône des capteurs magnétiques (ceux des guitares électriques).

Dernière étape: enregistrez la voix du pont, excitée par les pas des passants, le vent, le trafic automobile et consorts. Le décor lynchéen est bien planté pour injecter des "field recordings" étranges au sein de vos compositions ou alors pour conserver cette matière sonore à l’état brut.


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