mercredi 28 février 2007

Parce que l'on n'a pas toujours la fraicheur de vivre

Neimad a eu une impression de "déjà-vu" en regardant la pub H011yw00d :


cela lui a rappellé une pub sur le SIDA en Afrique pour Medecin sans frontière :


Faut il se mefier du pouvoir d'attraction de ce putain de virus ?

dimanche 18 février 2007

Parce qu'il fallait que je vous en parle

.. Il est temps de raconter tout ce qui m'est arrivé ces derniers mois de silence.

Etrange sensation que de reprendre les choses là où elles s'étaient arrêtées avec une telle impression en arrière-plan. Reprendre une vie qu'on raconte, c'est comme reprendre le cours d'une histoire qu'on (re)découvre ; c'est plonger dans ce qu'on croyait être assimilé et tenter d'en retisser les liens qui depuis ont été brisés. De ces événements passés qu'on a découvert dans l'histoire qu'on lisait et qu'on a oublié entre temps, depuis ce jour où on avait posé le bouquin ; les liens que le jour présent dresse avec ces sentiments et ces rencontres du moment passé d'une vie et qu'on a occultés depuis l'instant où on a posé la plume. Reprendre le cours d'une vie, c'est bien comme reprendre une histoire : on retourne les pages pour retrouver ce passage où on s'était attardé puis arrêté, à ce moment précis où on s'était dit "Je m'en tiens là, je reprendrai demain, je m'en tiens là, j'ai tout trouvé, dans ce sourire, dans cette page, je m'en tiens là, inutile d'aller plus loin."

Et pourtant, il faut tout reprendre en mémoire, en relisant ses souvenirs pour aider le lecteur à comprendre au mieux comment les choses en sont arrivées là. "Là", c'est l'instant où on a compris ; celui où l'on se dit : "ça y est, j'ai saisi, faut que je couche ça ou je vais l'oublier, ça y est, enfin, nous y sommes, à cet instant où je me dois de raconter, parce que j'ai digéré ou parce que c'est indigeste, parce que je veux en pondre la quintessence comprise ou parce que je veux en vomir ce que je n'arrive pas à intégrer, ça y est, je dois le jeter en pâture au monde ; grâce et volupté : je me mets à nu".

L'instant "t" où je m'étais interrompu. Quelques billets, ici ou là, et puis - soudain - le néant, ou presque. Une thèse qui inquiète sans stimuler l'esprit, la sensation de se retrouver le cul entre deux chaises, entre ce fantasme d'être un chercheur en sciences sociales reconnu et l'attirance de ce monde du travail tant de fois repoussé loin de soi, "moi aussi je veux des sous et me tuer à la tâche, et enseignant - chercheur, j'y arriverai jamais, ce n'est pas pour moi". Et bien sûr, une forme de dépression. Lente, progressive, saisissante, cyclothymique, sporadique, prégnante, dévorante. Comme une errance, voiture élancée sans freins, au point mort, dans une pente douce en descente, à vive allure, perdu, je vais m'écraser, putain, je vais m'écraser, je sais pas m'arrêter, je sais pas où aller, où je vais, putain, où je vais, je vais m'écraser.

Besoin de changer de vie. Besoin d'en vivre une seconde. Exutoire, nouvelle expérience, seconde vie. Tout cela a duré un peu plus d'un mois. Il m'a été impossible pour moi de bloguer sur tout cela parce que je n'en avais pas le temps. Ni l'envie. Je devais le vivre avant de pouvoir en parler. Un peu plus d'un mois et une éternité, pourtant.

C'est la nuit. C'est de nuit que tout a commencé. Je suis parti, j'ai voyagé. Ca n'a pas été compliqué : "L'amour, ça n'a pas de prix ; pour tout le reste, il y a Eurocard Mastercard.". Une prise de décision, un engagement, une carte bleue et je suis arrivé, enfin. Quitter ma vie parisienne pour découvrir une autre vie, changer d'horizon, me rendre dans ce lieu qu'on disait génial, où tout était possible, où je pourrais pratiquer mon anglais avec des natifs anglosaxons. Quelques digressions plus tard, ça y est, je suis arrivé, dans cette gare si proche de ma vie parisienne, j'y parle anglais, comme tout le monde ici. Je viens de tenter ma chance.

C'est décidé : ce n'est pas intellectuel ou universitaire que je serai. Ce sera prostitué. J'ai un peu peur pour ce monde inconnu que je m'apprête à découvrir mais il faut que j'essaye. Je n'ai rien à perdre et tout à gagner. J'en avais toujours eu le fantasme : il était temps de le mettre en application.

Le temps de prendre mes marques dans ce tout nouvel endroit où je n'avais jamais mis les pieds et ça y était. Le premier soir, je suis allé dans un lieu gay, une sorte de boîte dont le nom m'échappe et où on y joue du Madonna en boucle. Très vite, je rencontre un pédé français de la trentaine, Thomas, blond, yeux bleus, plutôt pas mal mais rien d'exceptionnel qui affiche fièrement un look de surfeur. Moi, je suis arrivé sans valise et je n'arbore qu'un jean et un t-shirt blanc moulant, avec à peine un peu d'argent en poche. Et très vite, nous couchons ensemble. J'ai voulu me faire payer mais il n'a pas d'argent. Alors j'ai fait ça gratuitement. Parce que j'avais très envie de baiser.

Il m'a amené dans une sorte de cabane. Il n'en est pas le propriétaire, loin de là, mais c'est une toute petite bicoque dans un quartier pas très bien famé, pas très loin de la boîte gay, qui est ouverte à tout le monde. On y a testé des positions insoupçonnées. Il m'explique comment faire et, très vite, je me vois m'agiter dans tous les sens, dans des mouvements à la mécanique bien huilée. Pénétrant, pénétré. Sans capotes, d'ailleurs : à croire que ça n'existe pas par ici. Mais cela ne m'inquiète pas : "Ici, il n'y a pas de VIH", me suis-je dit. A cet instant, je ne peux pas encore imaginer ce qu'on finira pas me proposer.

Dès qu'il a retiré ses vêtements, il a sorti un objet qui ressemble à un pénis grossièrement stylisé, couleur chair, mais d'une taille démesurée. Et je dois avouer qu'il s'en est servi avec doigté. Alors, quand il a vu que j'en étais jaloux, il m'en a offert un qu'il conservait en réserve. Je l'ai accepté, bien volontiers. Il s'est mis à jouir, moi aussi, peu après lui.

Je l'ai peu revu, les jours qui ont suivi, quand je me suis rendu compte qu'il votait Front National. Comme quoi : on peut être pédé et d'extrême droite, ça n'est pas incompatible. Ceci dit, il m'a présenté Miky, un homme un peu plus âgé, la quarantaine, qui fantasme sur mon jeune âge, un américain friqué qui fréquente la boîte gay où je me suis rendu. C'est grâce à lui que j'ai pu faire mes premiers pas dans ce monde du sexe que je découvre à peine.

Tout est allé très vite. Il posséde ses entrées et a des amis bien renseignés sur tous les ressorts du monde de la nuit. Je me suis vite retrouvé précipité à une vitesse vertigineuse dans une spirale infernale, pris en mains de A à Z. Dans le monde de la nuit, tout est organisé avec méticulosité. Si je veux séduire, il me faut être séduisant. Je me suis ainsi retrouvé dans un endroit étrange dont mon nouvel ami américain connaît le propriétaire. Il est essentiellement fréquenté par des escorts et des danseurs. On y pratique une sorte de chirurgie esthétique express, totalement libre et déréglementée, disponible dans un petit espace aménagé à cet effet, derrière ce qui ressemble à une galerie marchande ; l'argent de mon mécène m'a été très utile pour donner à mon corps des formes un peu plus sexy puisque j'ai accepté de faire retailler mon ventre et mes fesses ; j'ai même pu profiter d'une sorte de relooking du visage qui me donne rapidement un air très mignon.

Si on m'avait demandé, quelques jours auparavant, ce que je pensais de ce genre de pratiques, j'aurais hésité longtemps avant de me décider ; seulement, je voulais une nouvelle vie. Et une nouvelle vie signifiait quelques sacrifices.

Je me suis fait la réflexion que, si la chirurgie esthétique était déréglementée et que les opérations pouvaient être accomplies le jour même où le patient décidait de les faire - bref, d'aller faire une lipo, un lifting ou une redéfinition du nez comme si on prenait rendez-vous pour aller chez le coiffeur - le monde ne s'en porterait sans doute que mieux. Point de sempiternelles questions éthiques et morales, de "Oui mais si le mal-être des gens ne vient pas du corps mais d'un problème plus profond, est-il bon qu'ils se fassent opérer". Point de tout cela mais bien un pragmatisme simple : un corps qui ne plaît pas ? On peut le changer à loisir pour peu de sortir sa carte bancaire. "L'amour, ça n'a pas de prix ; pour le reste, il y a Eurocard Mastercard.". Quelque part, c'est précisément ce que propose cette chirurgie express en supermarché à laquelle j'ai accès dans cette ville fantasmée. Merveille que le pragmatisme anglosaxon. Et cela me fascine totalement.


Très vite, je me rends compte qu'ici, tout tourne autour de l'argent. J'en ai cruellement besoin. Pour les fringues, surtout. Et pour l'équipement dont j'ai besoin pour exercer mon métier de prostitué. Tout cela coûte très cher ! Ici, avoir un pénis n'est pas suffisant : tout ce qui va avec est plus que nécessaire et demande un investissement conséquent. Les clients sont exigeants.

A dire la vérité, je me suis présenté comme bisexuel. Je ne le suis pas en vrai, vous le savez bien, mais c'est plus facile. Le marché de la prostitution masculine a du mal à fonctionner : ici, il n'est pas difficile de coucher et les lieux de débauche sont monstrueusement nombreux. J'en viens à pester contre la gratuité de ce sexe facile et gratuit : personne ne pense-t-il donc aux pauvres étudiants fauchés qui veulent arrondir les fins de mois en s'offrant une vie alternative ?! Au moins, avec les filles, c'est plus subtile : celles qui veulent un peu d'accompagnement - escort boy en soirée, pute pour la nuit - ne demandent pas grand-chose si ce n'est beaucoup d'attention et beaucoup d'écoute. Le sexe n'est pas au cœur des passes et il y a moyen de se faire de l'argent plus facilement. Il faut dire qu'un grand, beau et jeune mec français cultivé et viril a son petit succès. Les filles fantasment toujours sur les homos : avec moi, elles peuvent s'en payer un et je joue même - le temps de quelques heures - l'hétéro amoureux. Du coup, je joue essentiellement les escorts avec ces dames et la pute avec ces messieurs en manque de petit jeune à dépuceler. Par cette bisexualité affichée, j'ai pu rapidement réunir un peu de la devise locale et faire quelques investissements.

Vie de faste, en à peine deux semaines, tout s'accélère. Je m'achete des fringues, façon sexe ou standing, du petit haut moulant façon "filet" ajouté d'un boxer Torricelli - une marque italienne que je découvre - jusqu'au costume Tuxedo noir et chemise blanche, cravate lilas et boutons de manchette assortis. Un jour, une cliente m'a même offert un Tux de soirée, et je me suis retrouvé à son bras, bien à l'aise dans mon costume classieux, tout de blanc vêtu, en l'accompagnant dans un gala huppé de la haute bourgeoisie locale.

Et puis, j'ai fini par m'acheter du matériel. Pour mes passes. Il en faut pour tous les goûts. Je me suis rendu compte qu'au bout d'une rue, dans une zone un peu isolée du reste, sur les conseils d'un client qui m'a montré son propre matériel personnel, il existe une gigantesque galerie marchande du sexe en tous genre, véritable sexshop géant, démesuré, dantesque, monstre tentaculaire du consumérisme sexuel échappé de l'imagination d'un esprit déluré. Et c'est là que j'ai trouvé mon bonheur. L'XCite ! store est ce lieu.

Je suis tombé en admiration devant un pénis articulé qui change de niveau d'érection en fonction de l'excitation télécommandée par l'utilisateur, qui reconnaît même la présence d'autres matériels XCite ! tools à proximité et parvient à se synchroniser parfaitement. Mieux : au moment de l'extase, il simule même une éjaculation !

Mais ce n'est pas tout : il est même possible d'acquérir toutes sortes de choses étonnantes ayant des fonctions particulières, comme un dispositif pour rendre des zones érogènes réactives : fesses, seins, langue, tétons, avec ou sans piercing attribués. Mieux : outre la collection impressionnante de godemichets et d'ustensiles en tous genre (cravaches, pinces, cordes, raquettes de tennis et autres subtilités - toutes équipées du même dispositif XCite pour simuler des orgasmes automatiques), je découvre même la possibilité de greffer un petit machin artificiel, présenté comme une sorte de clitoris interactif, qui excite la chair autour de laquelle il est déposé. Merveille des merveilles, j'ai l'idée d'équiper la petite chose invisible au creux de mes fesses pour un maximum de plaisir. Divin.


Reste que tout cela coûte horriblement cher. Et étant donné que le marché de la prostitution masculine est bouché, je décide, au bout de deux semaines, de trouver un travail en complément. Et j'ai toujours voulu jouer les gogos dancers. Je sais bouger mon corps en rythme et il est temps de tester ce corps nouvellement sculpté qui est désormais le mien. Maladroit au début, les danseuses m'ont expliqué comment faire au fil du temps qui s'égraine si vite et m'ont appris les rudiments du métier.

Et c'est de cette façon qu'après quelques errances durant une poignée de jours, je me suis retrouvé au Sleek. Le Sleek, c'est un club sur la plage, sur la côté, éloigné de la capitale. J'y établis rapidement mes quartiers définitifs.

J'y rencontre rapidement toutes sortes de personnalités fascinantes. Beaucoup d'hétéros mais aussi pas mal de clients gay. Le Sleek est ouvertement un club "straight, gay and bisexual". Et je ne rechigne pas une seule seconde à draguer le moindre mec qui ose déposer un regard sur mon corps. Il faut dire que j'ai mon petit succès, coaché que j'ai été par Miky, mon mécène américain. Je ressens très vite une vive excitation à me faire déshabiller chaque soir pour quelques billets : lorsque la jarre à côté de ma barre sur le comptoir atteint 100 livres, je retire le haut. A 200, je retire le bas et danse nu. Danseurs et danseuses que nous sommes, nous ne touchons aucun salaires et je doute que nous soyons déclarés : nous emportons le contenu de la jarre, moins 20% de la somme totale qui sont reversés à la direction du club, incarnée en la personne de la club manager, Raenitha, une anglaise, ancienne gogo dancer, la quarantaine, un peu austère ; heureusement pour moi, je deviens vite son chouchou parce que j'exécute toujours à la lettre ses moindres demandes et recommandations.

Bien que se loger n'est pas une obligation (il y a de quoi se reposer et se poser au Sleek pour les employés), j'ai envisagé un temps prendre un appartement en colocation quelques jours plus tard, avec une danseuse du Sleek. Une italienne adorable. Elle a été rassurée que je sois homo (les danseuses du club savent que ma bisexualité n'est que d'apparat et je suis le "frenchie boy" auprès des filles qui m'adorent).

De temps en temps, le boulot de danseur me permet de rabattre des clients pour quelques escorts, même si mes collègues danseuses - qui ne jouent pas toutes les escort girls - ont plus de succès que moi auprès de la gente masculine. Mais l'ambiance est bonne et je parviens à me faire une petite somme sympathique quotidiennement. Certes, Raenitha prend 30 % des escorts contractées au Sleek - ce qui fait d'elle notre mère maquerelle - mais entre les clients rabattus au club et ceux qui me contactent à partir de connaissances communes, je deviens très rapidement - à mon grand étonnement et à ma grande fierté - une petite référence dans le milieu de la prostitution masculine.

Il convient de faire une parenthèse à ce sujet. La prostitution avait toujours été un fantasme inavoué pour moi. Pouvoir ainsi le réaliser m'ouvre des horizons insoupçonnés. Au moins, quand on me paye, c'est presque plus sain qu'un plan cul : je sais combien je vaux, et, le temps de quelques minutes, je vends la propriété de mon corps à un autre, dans une soumission complète, dans un échange clair et limpide. Et bizarrement, bien éloigné d'un quelconque sentiment de saleté et de dégoût après ma première passe, c'est au contraire la fierté qui m'a habité. Celle d'être parvenu à faire de l'argent simplement en me laissant pénétrer allègrement. Sans capotes, d'ailleurs. Jamais.

C'est là que j'ai découvert, instruit par une fille qui est aussi une escort, qu'il existe une sorte de paradis pour l'escort. Un club réputé au nord de la capitale, le "Goddess of Love", où s'y trouvent toutes sortes de clients friqués et réputés. "Avoir ses entrées au Goddess, c'est être assuré d'avoir de nombreux clients sélects et de super bien gagner sa vie." Ma copine rêve d'y entrer mais la direction est très sélective sur ses employés. Et toute la dimension de l'escort - presque ouvertement affichée - s'exerçe dans une illégalité écartée d'un revers de main en toute impunité. Cela m'aurait presque halluciné si je n'avais pas intégré l'idée que, moi aussi, je suis désormais une pute et que je profite de ce système.

Et puis vient le jour spécifique qui fait tout basculer, après un peu plus d'un mois. Le jour où je me suis rendu compte tout ce que ces endroits que je fréquente dissimulent. Certes, l'argent y est roi, certes le sexe y est omniprésent, mais je n'ai pas imaginé que cela peut aller bien plus loin que cela.

J'ai revu Thomas, le blond trentenaire avec qui j'ai couché la première fois que j'ai mis les pieds sur cette terre qui a été, pour moi, celle de ma perdition. C'est le premier mec avec qui j'ai couché en arrivant, le premier soir. Il sera aussi le dernier avant mon retour à la vie parisienne.

Cette fois-ci, je me suis fait payer. Je l'ai enculé, il m'a enculé. Encore une fois, sans préservatifs. Il a joui en moi - j'ai presque senti sa semence s'écouler doucement de mon anus. Puis, il m'a appris qu'il a un copain. Qu'il vit avec. En région parisienne. Et qu'il est séropositif.

300 euros. Pour 300 euros, il m'a proposé de participer à une soirée bareback. Qu'il organise régulièrement avec ses amis. 300 euros et la cocaïne à volonté. 300 euros pour prendre du plaisir à me faire contaminer en règle. Je vaux donc 300 euros. Je me fais la réflexion que ce n'est pas cher payé.

Le lien ténu entre la virtualité et la réalité est soudain brisé. Il croît que je suis à louer alors que c'est ce corps qui n'est pas le mien qui l'est. Cet avatar que j'incarne.

J'ai donc décliné l'invitation, et j'ai cliqué en haut à droite de la fenêtre de mon ordinateur : cet endroit est un univers bien étrange, où se mêlent l'argent réel et l'argent virtuel, et où le sexe sous toutes ses formes est omniprésent. C'en est trop pour moi. L'illusion de la seconde vie a été brisée.

D'un clic, j'ai retrouvé mon appartement parisien. J'ai éteint mon ordinateur. Et je me suis dit qu'il était temps de passer à l'acte dans le monde réel...

Ce texte a été intégralement recopié depuis le post de l'excellent blog d'Urobore

J'y ai tellement cru que j'ai posté ce commentaire :
"Waow est le mot à la mode
J'y ai cru comme beaucoup sans trop vouloir y croire
Je n'ai pu arreter ma lecture, je voulais savoir la fin de ton aventure
Te connaissant par la lecture de ton blog, l'ecoute de ton feu podcast (j'aimerai tant ecouter ce post en audio), je ne pouvais me résoudre à y croire
Je ne voulais pas te voir réaliser ce fantasme si facilement, ce fantasme pour moi pour toi pour tant d'autres qui ne peuvent pas se ressoudre à basculer de l'autre côté
Nous tous, blogueur, avons notre seconde vie sur le net si proche et tellement éloigner de notre vie réelle.
Je me pose plein de questions sur ta dernière phrase..."

mercredi 7 février 2007

Parce qu'il est particulièrement intelligent

Je ne l'ai pas vu lors de son passage mais j'en avais entendu parler.
Merci à GayClic pour la mise de la question du mariage entre personnes du même sexe.



envoyé par GayClic




Ce qui me fait très peur, c'est qu'il est particulièrement convainquant

jeudi 1 février 2007

Parce que je me suis retrouvé dans le noir pendant 5 minutes

et que je vous ai laissé dans un trou noir pendant quelques mois.
Beaucoup de travail (et c'est pas fini) mais je suis de retour.